Du 20 au 22 juin prochain, la cours pénale internationale s’ejournera à Libreville dans le cadre d’une mission de reconnaissance, après des plaintes sur les événements du à la crise électorale d’août 2016.

Interpellé à la suite du dépôt d’un dossier le 21 septembre dernier par les autorités gabonaises sur la base d’ un contenu qui accuse Jean ping et ses partisans d’incitation au génocide ou encore de crime contre l’humanité avant, pendant et après la dernière présidentielle. En retour le 15 décembre, l’opposant avait déposé à son tour une plainte contre le pouvoir. jusqu’à présent le bureau du Procureur n’a fait qu’a examiner les dossiers des deux camps. Il a rencontré à la Haye, les représentant de la société civile, les avocats de Jean Ping et pour le pouvoir les délégués de l’ambassade du Gabon à Bruxelles qui servent d’interallégations. La CPI a aussi reçu une dizaine de communications comme éléments pouvant servir au dossier et fournit le plus souvent par des gabonais.

Cette fois la cours va dépêché 3 analyses sur le terrain. Ils sont en charge des examens préliminaires car pour l’instant la cours n’a pas ouverte d’enquête. Ici le but recherché est de se faire une meilleure idée de la situation et de prendre certains contacts, explique une source. Dans leurs dossiers, pouvoir et opposition ont fait chacun des allégations. Beaucoup de faits, de chiffres sont différents voir contradictoires. Les analystes auront donc à savoir sur quoi les accusations sont basées, comment chacun à mené son enquête, quels sont les preuves ?

Précisons que jusqu’à présent tout le monde collabore. La CPI a demandé des rendez-vous aux ministères de l’intérieur, des affaires étrangères et de la justice ainsi qu’à l’ONU,l’UE et auprès de la société civile. Au terme de cette mission, rien ne présage l’ouverture d’une enquête. C’est juste une étape qui nécessiterait parfois plusieurs missions, dont les contacts établis apporteront des informations supplémentaires aux dossiers…

Édouard Dure