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L’homme contre le moustique!

Il a fait des études de sculpture et continue à créer. Mais en parallèle, Blaise Angono a un ennemi intime. Un ennemi à abattre. Et il lui a déclaré une guerre sans merci. L’homme contre le moustique.
moustique
A l’origine, vous êtes artiste. Votre travail ?

Mes études ont porté sur la sculpture. Des choses traditionnelles, et de faire évoluer la forme. Les constructions parlent du réel, de la danse, de la musique, au plus près du quotidien. Pour les matières, j’utilise la résine polyester. Donc du tissu enduit, qui devient rigide, et que je travaille par couches successives. Mais de la sculpture au moustique, quel rapport ?
Le moustique, c’est l’ennemi. J’ai perdu beaucoup de parents, de proches amis et je me suis dit que je devais lui déclarer une guerre. Depuis 10 ans, j’ai travaillé sur les moyens. Pour ça, j’ai observé. Un jour, un de mes neveux a capturé une mouche avec un verre. C’était déjà une piste. Pourquoi ne pas le piéger, comme les gens qui chassent, ou qui pêchent. Avec un système de nasse. Mes parents faisaient comme ça pour le petit gibier. Mais il faut que l’insecte vienne dans le piège.
C’était la deuxième étape, de pouvoir l’attirer, et c’est difficile. En l’observant, je me suis rendu compte qu’il n’avait pas une vision très claire. He developed this elaborate little impromptu speech explaining that when you buy a sword, you buy a http://samedaypaper.org bit of history, and that buying a sword was an educational purchase. Dans l’appartement, il hésitait, venait se poser sur la moustiquaire, se déplaçait, il essayait de rentrer. Pour le piège maintenant, il fallait l’attirer. En continuant à observer, le matin, ils étaient nombreux dans la salle de bain, même si tout était fermé. Ils venaient donc de quelque part, mais par où ? Les canalisations. Dans le quartier, la fosse septique est juste à côté de la case. Et la solution était là. Le soir, vers les 16 heures, ils sortent en grande quantité. Et en allant plus loin, c’est là que les larves se développent, parce que la matière est riche et permet à l’insecte de se développer. Il fallait poser le piège à cet endroit. Et construction de ce piège ?
Le tissu de la moustiquaire, rigidifié avec de la résine, un cadre en bois, et un orifice à la base, posé sur le trou de la fosse. Les moustiques entrent et ne peuvent plus ressortir. Aucun besoin de produit chimique. Regardez ce pot (1 litre, ndr). Il a suffi de trois jours pour le remplir. Ensuite vous allez plus loin, en concevant un piège pour la maison…
Sur le même principe, celui de la ponte. Ils cherchent un endroit, riche en matière nutritive. Pour l’attirer, j’ai utilisé de la fiente de poule, qui a été traitée et réduite en poudre, pour ensuite être humidifiée. En fait, c’est une micro-fosse. Par des entrées latérales, les moustiques entent et ils meurent là. Aujourd’hui, vous continuez à chercher d’autres pistes ?
Oui, par exemple des fenêtres pièges, des moustiquaires qui lui permettraient d’entrer, doublées d’un second tissu. Mais la question est de trouver des partenaires pour m’aider. La limite, c’est le financement. Ce sont des choses très simples, naturelles, mais pour commercialiser, il faut les moyens. Depuis 10 ans, j’ai travaillé seul. Maintenant, j’ai besoin de soutien. Repères : Inventeur, artiste sculpteur, diplômé de l’Ecole Nationale des arts et manufacture. Contact :  07 53 83 71

Edoaurd Dure

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