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Pédagogie: un pari sur l’avenir!

A quelques semaines du Baccalauréat, tous les élèves s’interrogent sur la meilleure façon de réviser. Pour ces sections techniques, commerce et marketing, il en est de même. Encore faut-il avoir les bonnes méthodes.

Ange Mangonda 1

12 h 30, lycée technique d’Owendo. Ange Mangonda nous attend devant les classes techniques. Ils sont 160 à suivre ce cursus technique, spécialité Action Communication Commerciale (ACC). On approche du terme de l’année scolaire, un millésime pas forcément facile. « Une certaine tension, explique le professeur, d’autant que les livres spécialisés sont quasi indisponibles ». C’est ce constat, en 2004 qui a frappé ce spécialiste du marketing. Petit rappel de trajectoire, ce normalien s’occupe aussi de formation dans les grandes écoles nationales techniques, comme l’ENSET. Il encadre aussi les futur enseignants « Je suis venu dans la bibliothèque d’Owendo et je suis rendu compte que les élèves ne disposaient d’aucun matériel. Mes collègues m’en ont aussi parlé. Pas d’ouvrages, pas de dictionnaires adaptés, aucune annale (corrigés de Bac). On the mpa side, however, sipa compares with schools like harvard, woodrow wilson and professional research paper writer syracuse. » Il entreprend donc de rassembler ses notes, ses rappels de conférences et de séminaires. Pendant les quatre années suivantes, il va ainsi constituer une banque de données. C’est en 2010, qu’il débute la rédaction d’ AMI@ (ses initiales et l’@ pour la connectivité). Ce livre va s’organiser en trois parties. « La première se consacre à la méthodologie, la meilleure manière d’aborder un sujet. Ensuite, je consacre un chapitre à revenir en concentré sur le programme. Puis pour finir il y a les exercices et leur corrigé et des annales qui traitent des sujets de ces dernières années. Comme le programme n’a pas changé depuis 2010, cela donne de bonnes bases pour cette année. Enfin il y a l’examen blanc.  » Il s’agit donc d’un ouvrage tout à fait novateur pour le Gabon. Mais pour quel lectorat ? Aujourd’hui le Gabon compte cinq lycées nationaux :Owendo, Franceville, Ntoum, Mouila et Port Gentil. Au total, plus de 400 élèves sont concernés. Mais à cela, il faut encore ajouter les entreprises et leur personnel en formation continue. Et il pense aussi à une possible exportation. Le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Togo et le Bénin auraient des demandes similaires. Pourtant, Ange Mangonda reconnaît que le prix peut poser problème. « Il est vendu 12 500 francs en librairie et 10 000 dans les établissements. Je m’interroge encore sur la vente, même si le coût est modique. » Le professeur a donc songé à un possible sponsoring. Le mécène acquiert les ouvrages et en fait don aux lycées… ce qui représente tout au plus une somme de 4, 2 millions. A quelques semaines de l’échéance, il est quand bon de souligner l’importance de la parution (2ème édition). L’ACC est désormais essentielle dans la vie de l’entreprise, quelle que soit sa taille, de l’institutionnel, mais aussi pour les futurs entrepreneurs qui montent leur société ; « Cette communication, c’est le souffle de notre économie moderne, mais en sommes-nous conscients dans notre pays ? » L’ouvrage a donc une réelle importance, s’adressant aux jeunes apprenants,en les incitant à ouvrir le livre, en attisant leur curiosité. Un pari sur l’avenir, comme un AMI@ fidèle. Contact Ange Mangonda. Tél. : 07 76 84 80

Zita Pemba


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