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Sport: stephano Grazzini!

Il a entraîné des équipes premières… mais il ne s’y attarde pas. Stefano Grazzini conjugue le foot au futur. Et le futur, ce sont les jeunes. Un après-midi, sur le terrain de la Fopi.
coach cf mounanacf mounana

Une espèce de rituel. Quand ils entrent sur le terrain, il est la première personne à saluer.  Stefano Grazzini, c’est le coach, le boss, l’autorité. Poing contre poing et la main sur le cœur. En juin dernier,à 59 ans, l’ancien entraîneur de Parme est venu poser ses crampons au CF Mounana. Avec un pote de Côte d’Ivoire, il avait invité le club au tournoi de Viareggio. Les officiels et lui avaient le même objectif.Il a donc bouclé ses valises. Sa mission sera la formation des plus jeunes (8-17 ans). Ça tombe bien. Sa carrière amateur terminée, Stefano avait justement débuté par là. « J’adore leur façon d’être. Ces gamins te donnent tout. Il n’y a pas de mensonge» Pour ce solide italien, cet accent est la meilleure valeur. Il est 15h 30, l’entraînement va commencer. Les plots sont en place, les petits jeunes ont le feu aux pattes.

Depuis plusieurs saisons, Grazzini cultive les déplacements africains. Il a coaché en Côte d’Ivoire des équipes de ligue 1, comme EFYM et HIRE. Mais il a aussi ouvert la porte européenne à quelques grands talents. On pense à AmadaGuira, Amada Traoré, BolokaptaMetoi…  « Mon rêve, c’est de voir beaucoup de joueurs africains sur les terrains européens. Ils ont la vitesse, ils ont la technique, une énorme vivacité. Tout juste, il leur manque la maîtrise des schémas tactiques. Quand ils l’auront… ils vaudront le Brésil, c’est sûr. » Grazzini est un enthousiaste, mais d’une passion réaliste.

Quand il est arrivé à Abidjan, « le foot, c’était très amateur ». Manque d’organisation, de soutien, de relais entre les clubs et les écoles… Aujourd’hui Canal + est impliqué, le championnat a atteint un niveau international. Il ne parle pas du Gabon, tout juste sourit-il. Alors cette expérience au CFM, 200 licenciés et 80 pensionnaires, type sport-études, il y tient. Ce besoin de travailler les bases, de monter le mur comme il se doit.  « Il nous manque des choses. Vous avez vu le terrain ? C’est dur. Et pour les autres clubs aussi, l’organisation. » Bien sûr, la création du centre répond aussi à des impératifs économiques. De constituer un vivier pour les futures équipes premières. Mais il y a aussi cette idée de rêve abouti. D’aller au bout du voyage.

Si vous lui demandez la différence entre les gosses de Libreville et les gamins de l’Italie, le boss secoue la tête. « Il n’y a pas. C’est le ballon, c’est le jeu. S’amuser au départ et puis apprendre. Partout, ça fonctionne comme ça. » L’entraînement va commencer, un gamin de 14 ans s’approche. On lui a dit qu’il devait venir ici, que c’était le top. Seulement, c’est un peu tard. Les effectifs sont full. « Il faut que tu reviennes vers le 15 juin. » C’est si loin, tous ces mois à attendre. Le gosse est au bord des larmes, le coach est tout embêté. Peut-on attendre à 14 ans, quand on a du rêve plein les jambes ?

Zita Pemba

 

Foto mola und winkelmüller architekten gmbh bda knapp viereinhalb jahre bauzeit und 45 millionen euro für seminararbeit schreiben sanierung und umbau waren nun nötig, um aus dem historischen zentralbau der 100 ha großen, denkmalgeschützten anlage vogelsang ein modernes, 12

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