Donald Trump rencontre Vladimir Poutine en tête-à-tête ce vendredi 7 juillet en marge du sommet du G20. Les sujets de désaccords entre les deux pays ne manquent pas : la Syrie, l’Ukraine et l’occupation russe de la Crimée, mais aussi les accusations d’ingérence dans l’élection américaine par les services de renseignements.
De Varsovie où il était en visite ce jeudi, Donal trump a envoyé deux messages contradictoire à Vladimir Poutine. Le président américain a critiqué le rôle déstabilisateur de Moscou, mais remis en cause les informations de la CIA et du FBI sur le piratage pendant la présidentielle. Son secrétaire d’Etat Rex Tillerson affirmait dans le même temps le souhait de Washington de coopérer avec Moscou en Syrie, malgré les récentes frictions.
La Maison Blanche n’a pas dit un mot sur le programme de l’entretien. Le Congrès attend une mise au point sur les interférences dans la campagne présidentielle. Ce serait une erreur dans le cadre du G20, d’après Philippe Le Corre chercheur à l’institut Brookings. « Donald Trump n’a pas intérêt à aborder cette question de politique intérieure, en tout cas dans ses discussions avec Vladimir Poutine. Ils ont intérêt à en rester aux questions de politique étrangère », estime-t-il.
Contrairement à tous les usages, le président américain a critiqué hier, en Pologne, ses prédécesseurs et les agences de renseignements qui enquêtent justement sur le dossier russe. Donald Trump ne suit pas toujours le script de ses proches conseillers, dont la presse américaine estime qu’ils ne savent pas quels sujets leur président choisira d’aborder avec Vladimir Poutine.