Ancien candidat centriste des sociaux démocrates gabonais ( SDG),aux élections jumelées d’octobre dernier dans le 1er siège du 2ème arrondissement de la commune de Libreville, Steeve Davin Moughiama revient sur les leçons à tirer de ces deux scrutins, l’absence du chef de l’État pour cause de maladie et le futur politique de son parti.
Ginewsexpress : Bonjour Steeve Davin Moughiama dites nous, que retenir des élections législatives et locales jumelées d’octobre dernier ?
Steeve D.Moughiama : D’abord merci, ce qui est des dernières élections, l’enseignement que je tire est une approche constatée sur le terrain. Une politique rétrograde qui tue la quintessence du débat politique proprement dit, bien sûre au sens constructif des choses. C’était donc une élection à deux volets, législatives et locales. Les gabonais ont fait leurs choix que nous saluons au passage la victoire. Mais nous souhaitons que ces derniers soient également à la hauteur lorsque le verdict des urnes changera de camp, qu’ils l’acceptent tout autant. Pour nous l’élection est désormais passée. On envisage le futur pour que le SDG notre parti centriste soit bien implanté sur le territoire national. Justement nous souhaitons que les législatures, les gouvernants prennent en compte la classe des centristes. Il n’y a pas que l’opposition et la Majorité. Il y’a nous le centre qui reconnaissons quand quelque chose est bien ou mauvais que cela sorte de l’opposition ou de la majorité.
Ginewsexpress : l’absence du chef de l’État pour problème de santé attise l’actualité politique du moment. La dernière décision de la cour, l’opposition qui conteste et vous votre approche en qualité de citoyen ?
Steeve D. Moughiama : J’ose m’exprimer en tant que citoyen. S’agissant de la santé du chef de l’État, je ne suis pas un médecin ou un médecin spécialiste. Selon les sources officielles, le président a eu un coup de fatigue et cela peut arriver à tout le monde. Ne dirige pas un pays qui veut, mais qui en a la capacité et le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba en a la capacité. Donc nous attendons sagement son retour pour assurer les responsabilités qui sont les siennes. Et déjà je lui souhaite un rétablissement rapide.
Concernant la décision de la cour constitutionnelle autorisant le vice président, Pierre Claver Manganga Moussavou a presider un conseil de ministre, je dis le Gabon est un pays de droit. La loi a été dite par la présidente de la cour, Marie Madeleine Mbourantsuo. En ma qualité de citoyen je demande à ce qu’elle soit respectée et de suivre ses recommandations car ne pas le faire c’est aller à l’encontre de la loi et devenir par ricrochet un hors la loi.
Ginewsexpress : Au terme de ce conseil des ministres présidé par le vice président, certaines agences ont été dissoutes, qu’en dite vous?
Steeve D. Moughiama : je pense que c’est la gestion de ces dernières qui a emmené les autorités de saisir le taureau par les cornes afin de redresser ce qui n’allait pas.
Ginewsexpress : Un mot de fin…
Steeve D.Moughiama : Pour ce qui est des sociaux démocrates gabonais, je pense que nos populations y gagneraient à nous rejoindre. Au regard des dernières échéances électorales, le parti a pu se révéler de par la qualité de ses hommes et de ses femmes, en partant du président fondateur jusqu’au sympathisant. Les résultats sont là et sont porteurs d’un meilleur avenir pour le SDG. Maintenant nous appelons à un véritable débat politique qui participe au développement de notre pays…
Propos recueillis par E.D