Les travaux du Dialogue national inclusif (DNI) se sont poursuivis le vendredi 12 avril 2024 au stade de l’amitié sino-gabonaise d’Akanda. Durant cette journée de réunions consacrées aux commissions et sous-commissions, les participants ont pu se pencher sur les autres domaines d’intérêt général comme la jeunesse, le patrimoine culturel gabonais et le déficit des infrastructures.
La réunion des membres de la commission Sociale a permis d’intervenir sur des thèmes particulièrement intéressants liés à la jeunesse. Pour tenir compte des préoccupations relatives à la sécurité publique, il s’est avéré nécessaire de débattre sur la lutte contre la délinquance juvénile. Les participants ont également échangé sur la lutte contre la discrimination et la maltraitance infantile, ainsi que sur la lutte contre l’oisiveté en partant de la citation « L’oisiveté est la mère de tous les vices. » Autrement dit, l’absence d’occupation laisse le temps aux jeunes d’accomplir des méfaits.
Au Gabon, la représentation des jeunes dans la sphère politique et citoyenne demeure insuffisante malgré des signes encourageants. Concernant la participation des jeunes à la vie sociale, politique et économique, les participants à cette commission ont préconisé la création d’une tribune des jeunes à l’Assemblée Nationale, afin d’impulser, sur le terrain, des changements concrets dans ce domaine.
Selon Monseigneur Jean Bernard Asseko Mve, le porte-parole du Bureau du Dialogue national inclusif, au niveau de la sous-commission Patrimoine culturel, les débats ont porté sur la valorisation de notre devise nationale UNION TRAVAIL JUSTICE. Les participants ont également dialogué sur le possible retour des reliques et œuvres culturelles gabonaises déportées. Cette initiative vise à promouvoir le patrimoine culturel gabonais et à renforcer l’unité nationale, en mettant en avant les richesses culturelles du pays.
Le manque d’infrastructures suffisantes et fiables continue à freiner le potentiel de croissance du Gabon et sa transformation économique. Ce point de vue a été au centre d’un débat de haut niveau lors de la réunion de la commission TP. Les participants ont souligné le déficit d’infrastructures du pays dans tous les secteurs, y compris les routes, l’eau, l’énergie, les transports et la faiblesse des réseaux de communication. Ils y voient un frein essentiel à la transformation économique du Gabon.
Les travaux du Dialogue National Inclusif du vendredi 12 avril, se sont achevés avec de nombreuses solutions concrètes pour répondre aux besoins des populations.
La rédaction