C’est en présence des deux vices présidents du parti du Dr Constant Oyino Ebang que le Secrétaire général , Jonh Mbouba Eyene s’est exprimé devant la presse ce samedi 4 mai 2024, pour donner l’avis de sa famille politique sur les résolutions du dialogue national inclusif notamment celle qui suspend le parti démocratique gabonais et ses alliés ainsi que tous les partis légalement constitués.
L’idée n’est pas de créer une polémique mais d’éclairer la diversité des attentes et d’offrir des pistes de solution suceptible de les résoudre.
Le Gabon vie un tournant décisif de son histoire et cette organisation du dialogue national inclusif dans les délais pour un meilleur avenir du pays a été félicité par le PRDEM. De même que le Secrétaire général permanant du parti a salué l’engagement du bureau du Dialogue ainsi que tous ceux qui ont participé à sa réalisation.
Depuis le début du dialogue national inclusif, le PRDEM ne cache pas sa déception pour son exclusion de sa participation à cette grande messe.
Mais ici, le propos est plus que politique. Le parti du Dr Constant Oyono Ebang fait entendre sa voix en qualité d’acteur politique ayant suivi avec beaucoup d’attention, la lecture du rapport général du DNI, lu par madame la ministre de la réforme des institutions.
Une inquiétude se posent donc sur les recommandations qui ont été faites concernant la suspension du PDG et ses alliés d’une part et la suspension des partis politiques légalement reconnus d’autre part, dont bien entendu le Parti des Républicains Démocrates PRDem. » Ce que nous dénonçons pour le regretter. » a exprimé le Secrétaire général.
Et d’ajouter, » A titre de rappel, les partis politiques concourent à l’expression du suffrage universel. Ils se constituent librement et exercent leurs activités dans le respect des lois de la République. Ils doivent incarner la diversité nationale. Ils ont le devoir d’éduquer leurs militants et de promouvoir l’unité nationale et la paix sociale.
Les motivations ayant conduit les commissaires du Dialogue à proposer la suppression du PDG et ses alliés restent inconnues.
Il en est de même pour la durée de la suspension des partis politiques légalement reconnus.
Considérant l’évolution paisible de la démocratisation dans notre pays, nous espérons que le Comité de Suivi qui sera mis en place par le CTRI aura les coudées franches avec le régime militaire en place.
A la suite de la Conférence Nationale de 1990, des Accords de Paris, des Accords d’Arambo, des Accords d’Angondje et les diverses concertations politiques quiontaccouché tous de très belles et grosses souris, à quoi peut on s’attendre de cet énième dialogue avec comité de suivi ?
Monsieur le président de la transition au Gabon,
Nous vous encourageons à tenir fermement le gouvernail du bateau Gabon pour nous éviter des lendemains tumultueux.
Pour que vive notre très cher et beau pays le Gabon et que les mannes de nos ancêtres vous accompagnent. »
Si ce langage de coeur laisse certains indifférents, alors qu’il soit considéré comme celui de la raison et de la nécessité pour un meilleur vivre ensemble.
Clemy