Milieu de matinée, le samedi dernier, Arthur Serge Benga Ndjeme, secrétaire général du ministère du Budget et des comptes publics se trouve dans ses locaux. Cette présence a une importance capitale. Elle relève du sens du devoir accompli et de la pédagogie. Nos comportements doivent changer, on ne peut pas rester insensible. Les politiques, les fonctionnaires, les sociétés de nettoyage, tout le monde est responsable de l’environnement.
L’instauration de cette journée citoyenne en 2010 par le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba était un message fort, plein de valeur fondamentale sans lesquelles il ne peut y avoir de société. Un message qu’Arthur Serge Benga Ndjeme relaie de façon aussi forte depuis sa prise de fonction au secrétariat général dudit ministère et aujourd’hui sous l’instruction du ministre d’État, Jean Fidel Otandault << chaque premier samedi du mois, c’est un moment essentiel pour nous de revivre toutes les valeurs que nos pères fondateurs ont inscrits dans l’hymne nationale » la concorde » …union dans la concorde et la fraternité. C’est une journée commémorative de la lutte menée par nos pères pour nous laisser ce Gabon immortel et digne d’envie >>.
Si depuis 2017, le secrétaire général du ministère du Budget et des comptes publics fait de notable efforts dans la réussite de ladite journée, il n’y aura pas une véritable prise de conscience des populations sans la participation d’autres départements ministériels. C’est une institution du chef de l’État et devrait de ce fait avoir de l’engouement pour sa pérennisation. Pas besoin pour cela d’un quorum quantitatif , même peu de personne suffirait.
Au ministère du Budget, ce premier samedi de février, le secrétaire général et son équipe étaient sur le terrain. Pelles, brouettes, vêtements de travail et gestes convaincus. Dans la confiance et le respect mutuel.<< C’est la 14eme édition que nous organisons… Et je demande aux autres administrations de ne pas reculer faute au manque d’adhésion ou de la non affluence… Le quorum ici ne doit pas être quantitatif mais qualitatif… Parce que l’on ne nait pas citoyen on
le devient…>> a exhorté le secrétaire général.
Comme devenu coutume, l’ambiance était bonne enfant, travée sonore et chant de l’hymne nationale à la levée des couleurs nationales. Pour terminer le secrétaire général, s’est acquitté d’un devoir citoyen, une adresse à l’endroit du président de la république en convalescence au Maroc. << J’ai une adresse à la très haute destination du chef de l’État. En ce moment particulier où il a non seulement besoin de nos intentions de prières mais aussi de nos actes pour lui démontrer qu’au delà des allégories animalières visant à faire croire que quand le chat n’est pas là les souris dansent, je dis, le Chef de l’Etat n’est pas un chat. Mais le Premier Citoyen du Pays. Et les Gabonais ne sont pas des souris, mais des citoyens respectables. je réitère donc que le président c’est le chef de l’État élu démocratiquement. Et il a besoin de savoir que ses initiatives mises en place, ses instructions… Sont entièrement respectées… D’où la nécessité que la journée citoyenne trouve toujours vie, forme et corps dans la pratique, dans les actes. Non être un mythe mais du vécu >>. Les bonnes choses se font avec raison.
N.M