C’est dans la somptueuse salle de l’hôtel Radisson Blu de Libreville, et devant les invités de plusieurs représentations qu’a eu lieu le mercredi 19 juin dernier, la cérémonie d’ouverture des travaux de la session ministérielle du Comité de Pilotage de la Réforme Institutionnelle de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC).
Ledit comité de pilotage a pour mission de veiller à la coordination et au suivi de la mise en œuvre du processus de la réforme institutionnelle de la communauté. Aussi, la session ministérielle tenue vise à examiner et à adopter le rapport du 4eme comité technique des Experts ainsi que les projets des textes fondamentaux de la réforme institutionnelle de la CEEAC.
Pour mémoire, en mai 2015, la 16eme conférence des chefs d’État et de Gouvernement de la CEEAC avait décidé de la mise en place d’une réforme institutionnelle urgente, profonde et nécessaire pour accompagner la communauté dans la réalisation des axes prioritaires de la vision 2025, qui constitue son programme de développement, et dans la réalisation de l’agenda 2063 visant à matérialiser l’Afrique tant voulu.
C’est dans cette optique qu’ Ali Bongo Ondimba, Président en exercice de la CEEAC, mandaté par la Conférence des chefs d’État et de Gouvernement de la communauté pour conduire la réforme, a mis sur pied un comité de pilotage composé des Ministres en charge de l’intégration régionale et des finances des États membres de la CEEAC.
Dans son discours de circonstance, le Président du Comité de pilotage et Ministre des affaires étrangères du Gabon, Alain Claude Bilie Bi Nzé a précisé que l’aboutissement de cette réforme va permettre enfin d’être en phase avec le Traité d’Abuja pour l’arrimage de la communauté à l’Union Africaine et de répondre plus efficacement aux besoins des économies et des populations de la CEEAC.
C’est donc sur ces propos qu’il a déclaré ouvert les travaux de la première session ministérielle du Comité de pilotage de la réforme institutionnelle de la CEEAC.
Laurenne. M.