Le directeur général de l’Ecole nationale d’art et manufacture dissipe les rumeurs d’une éventuelle magouille dans l’organisation du concours d’entrée à l’ENAM tenu du 10 au 11 février 2024.
Le week-end dernier, au cours d’une interview, le directeur général de l’ENAM, Clément Doukaga
a levé toute équivoque sur des supposés passe-droit ou privilèges dans l’organisation du concours d’entrée à son établissement “Je ne suis soumis à aucune pression de qui que ce soit, le temps des privilèges ou de passe-droit est révolu.”, a-t-il déclaré. Ces mots viennent couper court aux rumeurs faisant état de magouilles autour de ce concours.
A la question des écrits dans les réseaux sociaux qui parlent de noms supprimés, de dés pipés et que les résultats attendus qui ne seront pas objectifs. Pour Clément Doukaga, il n’en est rien. “Ce ne sont que des fausses informations, du Kongossa, des sirènes de bas étages ”.
“Mon équipe et moi nous avons un seul souci : c’est de faire en sorte que le concours que nous organisons puisse être totalement crédibles afin d’assurer la sincérité la plus totale dans les résultats”
L’organisation dudit concours s’inscrit donc dans le triptyque : Transparence-Célérité-Équité pour rendre le concours crédible selon les orientations des plus hautes autorités. Et le caractère de nombre de places disponibles n’en est pas un frein non plus mais un mécanisme en adéquation entre les recrutements et les besoins de l’Administration.
On peut donc dire sans ambiguïté que les épreuves ayant enregistré la participation de milliers de candidats, répartis entre les différents centres dans le pays se sont effectuées dans la plus grande transparence. » En Provinces, nous avons pris toutes les précautions. Nous avons envoyé les épreuves par voie électronique. En collaboration avec la Fonction Publique, la Clé USB a été envoyé aux Directeurs Provinciaux de la Fonction Publique qui ont supervisés les épreuves avec les Directeurs Provinciaux de la culture et des arts, sous l’Autorité des Gouverneurs ou de leurs Représentants. Dès que les candidats ont fini de composer, les épreuves ont été scellées puis acheminés sur Libreville « a t-il expliqué.
Pour le présent concours, une équipe indépendante du ministère de la tutelle et celle de la fonction publique est chargé de l’anonymat. La correction et la proclamation des résultats sont sous la supervision de la direction générale.
L’organisation d’un tel concours offre aux jeunes l’opportunité de mettre leurs compétences et savoir-faire au service de l’État et d’inciter d’autres jeunes à poursuivre leurs études
Ce sont, 2896 candidats qui ont participé à ce concours réparti en deux cycles : le cycle supérieur avec niveau BAC pour une formation de 3 ans et le cycle moyen avec niveau BEPC pour une formation de 4 ans.
En attendant les délibérations, le directeur général de l’ENAM se réjouit de l’Organisation. Il traduit sa gratitude à la tutelle, au ministère de la fonction publique, aux gouverneurs, à la gendarmerie et à la police nationale ainsi qu’à tous les partenaires qui ont contribué à la réussite de cet examen.
Clemy