Alors que ce célèbre du 2 au 9 juin la semaine de l’environnement sous le thème » luttons contre la pollution plastique à usage unique » la situation de l’environnement de Libreville reste critique.
Les particules fines sont dans l’air urbain, pour l’essentiel issus de la pollution et des gaz des tuyaux d’échappement. Deux microns à peine infines et mortelles cause de cancers et d’AVC.
L’environnement de Libreville se dégrade du fait de la pollution de l’air ambiante et des mauvaises pratiques du quotidien. L’impact des gaz d’échappement est considérable sur la nature. Taxi, minibus, camion tous procurent des nuages noirs.
Cet air que l’on respire est chargé en micro particules, PM10 et PM2,5, les plus dangereuses. Elles seraient responsables de 42 milles décès annuels. En Afrique, toutes les villes du continent qui ont été étudiées dépassent largement le seuil conseillé qui est de 20 microgrammes par an.
Depuis 2012, l’OMS classe les PM2,5 comme principale cause de cancers du poumon et de la vessie. En s’insinuant au plus profond des voies respiratoires, elles sont à l’origine des pathologies pulmonaires. En passant dans le sang, elles affectent les vaisseaux, les obstruent et peuvent provoquer des AVC et des infarctus.
Par ailleurs l’autre forme de pollution est due au fait des eaux usées qui bouchent les drains. Conséquence, il y’a des répercussions sur l’environnement et la santé.
C’est dire la nécessité de l’information et de la décision politique. Ces journées de l’environnement devraient donc montrer une sensibilité accrue à ces problèmes. Des études peuvent être menées sur la concentration des PM dans l’air urbain et des décisions prises sur la limitation en rejet mais également en gestion des ordures ménagères et des eaux usées. La est une question de santé publique avec l’apparition de nouvelles pathologies. Des décisions sont à prendre et des comportements à adopter.
Jean 1 er