Impayés : Un entrepreneur réclame une ardoise de plus de 4 milliards à la Mairie de Libreville

Côté public, la Société internationale Business Africa ( IBA ) a ouverte  à Libreville il y a quelques années. Elle appartient à Jean-Ntoutoume Ngoua . Côté coulisses, cet établissement privé est en guerre contre la Mairie de Libreville. Un différend révélé par le quotidien L’UNION, qui pointe un litige pourtant tranché par la justice gabonaise. Selon les éléments de langage rapportés d’un point de presse, qui s’est tenu le 27 janvier dernier, l’Hôtel de ville doit aujourd’hui à l’entreprise la coquette somme de plus de 4 milliards de francs CFA.
Une somme qui serait d’autant plus utile à l’entreprise que celle-ci peine à honorer ses engagements, notamment pour le paiement des salaires de ses 300 employés. Cela a d’ailleurs été souligné lors de la rencontre avec la presse nationale.
« Le 30 décembre 1999, une proposition de convention de concession de service public est établie entre la municipalité de Libreville et la société IBA. Pour son homologation, et donc sa prise d’effet, cette convention a dû obtenir l’aval du ministère de l’Intérieur, le 28 février 2001(…). Le 17 février 2003, coup de théâtre, la municipalité de Libreville décide unilatéralement d’y mettre un terme. À partir de cette date, il s’ensuivra un long procès dont l’épilogue interviendra avec l’arrêt du 19 juillet 2018 rendu par la Cour d’Appel administrative de Libreville, lequel condamne la commune de Libreville à verser à IBA la somme de quatre milliards neuf cent cinquante-neuf millions cent huit quatre cent deux francs (4 959 108 402) « , explique Jean- Ntoutoume Ngoua, le président-directeur général de IBA.
Face à l’indifférence de la Mairie, l’homme d’affaires va se résoudre, indique t-il, à saisir la première autorité du pays -le président de la République- qui va réagir, souligne t-il, via le secrétaire général adjoint de la présidence, le 18 septembre 2020, en ces termes :
« Des instructions ayant été données aux départements ministériels compétents dans ce sens, le président de la République m’instruit de vous inviter à attendre l’inscription d’office de votre créance dans le prochain budget de la commune de Libreville”.
Sauf qu’à ce jour,  le PDG d’IBA n’a toujours pas encaissé l’argent réclamé.

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