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Litige foncier à Iyalala : éclaircissement du maire !

Arrivé à la tête de la mairie du 1er arrondissement de la commune d’Akanda avec beaucoup de conviction, le maire Ernest Ogandaga est entrain de combler les attentes de ses populations. Depuis son installation, il s’illustre par des actions concrètes sur le terrain. Or depuis un certains temps des informations erronées et diffamatoires envahissent la toile, au sujet  du déguerpissement avenir des populations au quartier Iyalala de la parcelle numéro 1 des sections Y01/Y02 selon  le plan cadastral d’Akanda. Sauf que  le conseil supérieur  des affaires islamiques du Gabon tient à sa disposition le titre foncier numéro 19595, attestant de sa propriété, selon le maire Ernest Ogandaga.

La tension était à bout des doigts le samedi 14 avril en  matinée, au premier arrondissement de la commune d’Akanda,  au quartier Iyalala de la parcelle numéro 1 des sections Y01/Y02 sur une   superficie de                      15 hectares, selon  le plan cadastral d’Akanda. Un bulldozer, un poclin accompagnés par les techniciens de l’ANUTTC, du directeur de cabinet du ministre d’état de l’urbanisme et les équipes du conseil supérieur islamique du Gabon étaient sur le site pour tracer les léons en vue du démarrage  imminent des travaux de sécurisation de la dite parcelle.  Le maire et les policiers présents tenaient en assurance et en respect  les occupants, sous le regard des badauds.

Le litige foncier entre les populations de cette zone et le conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon ne date pas d’aujourd’hui. Et les populations sur le site le savent. Fin 2014/2015, les populations avaient saisies l’autorité municipale pour se prononcer sur la question. Mais l’absence de tout document, ou de plan de situation auraient empêché le maire du premier arrondissement d’engager une quelconque procédure.

« Au niveau de l’entrée de Malibé 1 à jusqu’à celui de Malibé 2, cette zone faisait parti de la forêt  classé de la Mondah. Il n’avait pas d’habitation à l’intérieur et personne ne peut donc se prévaloir d’une occupation ancestrale. Elle a été déclassée en 2004, conformément au décret 00034  au profit du projet de construction de l’aéroport de Libreville avec 2000 hectares… malheureusement cette forêt déclassée n’a plus été classé et les populations ont ruées là dedans sans aucune autorisation. Donc l’état est libre de concéder ses espaces à qui il veut » a expliqué le maire Enest Ogandaga.

Le maire a dit ne pas être « là pour arracher des terrains à mes administrés ; le conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon est venu avec le titre foncier et donc avec la loi, il veut construire un complexe islamique intégré, c’est aussi le développement d’Iyalala et l’intérêt de la population. Après ces léons, les aménagements se feront en suite à l’intérieur de la zone sans qu’aucune bâtisse ne soit touchée. Et je suis convaincu que le travail d’identification qui avait déjà été fait par les services de l’ANUTTC  en début 2017 ,va continuer puisque d’autres maisons ont poussé afin d’avoir une carte d’occupation actualisée pour en discuter avec les responsables de l’organise du sort de ces occupants», a-t-il relaté.

A noter qu’aucun incident n’a été signalé. Et une réunion entre le maire du premier arrondissement et les habitants de la zone concernée est prévue ce Mardi dans la salle de réunion de la mairie du premier arrondissement de la commune d’Akanda.

Nathan Moore

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