Ce tête à tête entre Léon Armel Bounda Balonzi, ministre en charge des infrastructures et l’ambassadrice de l’Union européenne au Gabon, Rosario Bento país traduit de part et d’autre une volonté de rapprochement nécessaire. Le potentiel effectivement n’est pas à négliger.

Pour en venir à cette visite, la coopération sur le plan de l’infrastructure a nourri l’essentiel de l’entretien. Notamment, la reprise des travaux du bassin versant de Nzeng Ayong.

Durant son entretien avec l’ambassadrice de l’Union européenne, Léon Armel Bounda Balonzi a émis le souhait du règlement rapide de la dette dû à la société adjudicataire en vue de l’achèvement des travaux.  » Il a fallu examiner comment reprendre les travaux en arrêt. D’abord l’Union européenne a autorisé le prolongement de l’accord du financement mais également un avenant aux travaux. Sauf qu’il reste la dette à régler de la part de l’État gabonais à l’effet de continuer les travaux restant. Ce que mon collègue de l’économie et des finances et moi attendons l’effectivité du paiement. Chose faite , les travaux devront reprendre et s’achever d’ici à 5 mois  » a expliqué le ministre en charge des infrastructures.

Il serait étonnant que d’ici peu la société adjudicataire ne soit pas à pied d’œuvre  afin de mener à terme les travaux d’autant plus qu’en décembre dernier le ministre de l’économie et des finances avait ordonné le paiement de ladite société au trésor public. Étant donné que l’aménagement des bassins versants, le Gabon en a fait l’une de ses priorités.

Lancé en 2016, ledit projet co financé par l’Union européenne et l’État dans le cadre d’une coopération avec le Gabon, vise à améliorer le quotidien des populations de Nzeng Ayong par une meilleure évacuation des eaux pluviales. Le bassin de 742 ha est constitué d’un canal de 2300 m de long, de 5 ponts et de 4 passerelles à piétons.

Clemy