Syndicats des Régies financières : des égoïstes Nantis ?

L’impossibilité de changer les leaders syndicaux depuis des décennies est le résultat d’un syndicat désormais égoïste et Nantis .

Vivant sur les privilèges, les dirigeants se sont maintenant embarqués dans une action contre productive pour protéger leurs intérêts personnels.

Or la notion de syndicat est de chercher à défendre l’intérêt de ses membres regroupés sur une base professionnelle.

Au cœur de la bataille actuelle se situe une défense des privilèges légaux et illégaux des syndicats et une crise financière mondiale qui a fragilisé les économies à l’instar de notre pays.

C’est donc une bataille égoïste qui refuse même de considérer des sacrifices qui seraient indispensables au bien-être du Gabon et des gabonais.

Inutile de dire que dans ce contexte, les personnes fragilisées financierement par la pandémie de la Covid-19, celles incapables de se nourrir, de se loger ne les intéressent absolument pas.

Ces syndicats refusent d’être soumis à toute forme de responsabilité. Ils cherchent la confrontation, ils prennent en otage l’état et la population, ils créent des incidents economiquement graves en ne respectant pas parfois le principe du mouvement de grève avec en fond l’organisation d’un service minimum. Ils vivent dans une impunité qui n’est pas conforme à la légalité d’un pays.

D’autre syndicats connaissent une structure totalement différente : les syndicats sont organisés. Plus proches du terrain, ils ne livrent pas des batailles pécuniaires mais négocient les droits de leurs membres sur une base concrète.

Pierre Ntoum, un activiste proche de l’opposition à récemment fait une analyse sur la manière dont les syndicats des régies financières mènent leurs combats.

Selon lui, les principes d’Egalité et de Fraternité sont systématiquement foulés aux pieds. Dans son post Facebook, il met en exergue les agissements non patriotique, égocentrique des agents des régies financières déjà privilégiés et qui malgré la volonté de l’état à solutionner les difficultés des populations très fragilisées du fait de la pandémie de la Covid-19, continuent à exiger des émoluments dont le plus grand nombre des fonctionnaires en sont privés.

Dans sa prose, LES SYNDICATS DES RÉGIES FINANCIÈRES NE MÉRITENT PAS NOTRE ESTIME, l’activiste dépeint le comportement de ces syndicalistes lequel peut donner des sueurs froides « .

 » S’il y a des syndicats à qu’il ne faut pas accorder la moindre estime,ce sont bien ceux des régies financières, qui ne se préoccupent pas des problèmes du pays, mais simplement de leurs nombreuses primes et nombreux avantages financiers.

Ces derniers frisent l’égoïsme et sont complètement déconnectées de la vie de la nation ou du moins font semblant de n y prêter la moindre oreille et préfèrent rester complices de la situation actuelle par leur silence  » a-t-il écrit.

Et de rajouter que  » Lorsque les autres posent les nombreux problèmes touchant les différents pans de la société, qui concernent toutes les couches de la population,ces derniers n’abordent que les aspects pécuniaires  »

En conclusion l’activiste est sans équivoque, pour lui  » ces syndicats ne méritent donc pas notre attention et le gouvernement peut leur infliger autant d’arrogance qu’il veut ,on en aura cure par le principe de la réciprocité  »

Le droit de grève est un droit qui consiste à arrêter le travail au nom de revendications. Bloquer des accès, arrêter des voitures, ou organiser des « grèves illimitées » est contraire au droit gabonais.

Le droit n’autorise pas les grèves insurrectionnelles et autres formes d’insubordination.

Alors qu’attend le gouvernement pour remettre la constitution au centre de son fonctionnement ?

Le refus de discussion parfaitement légale avec la tutelle et les déclarations irresponsables des responsables de la Confédération Grévistes est sujette à question.

Dans le climat économique actuel, aucune force politique n’ose aborder cependant le problème des syndicats des régies financières. Tout se passe comme si certains politiciens étaient complices de cet état de chose …

Edouard Dure

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