Au Gabon, les épreuves écrites du concours du Baccalauréat, ont commencé lundi 19 juillet pour l’enseignement technique et un jour après pour l’enseignement général. Les contrôleurs de l’examen se sont certainement rendus dans leurs différents centres de concours. Par contre, plusieurs d’entre eux n’ont pas accès aux différents centres en raison des combines autour de la surveillance des épreuves. Notons ici, le cas du centre de Bessieux.

Effectivement, il y aurait une combine visiblement bien organisé auprès de la garde des épreuves écrites du Baccalauréat cette année dans certains centres de composition de la capitale. Les maîtres des établissements scolaires retenus comme centre de composition au Baccalauréat frissonnent d’acharnement et attendent avidement d’être édifiés sur leur position.

Ce matin, notre bande a été contactée par les surveillants au Baccalauréat, choisis par les administrations aptes. Ces derniers racontent qu’une fois arrivé sur les lieux d’examen, assignations entre les mains, ils ont été repoussés à l’entrée, pour motif qu’il y a déjà des surveillants sur les lieux.
Comment est-ce possible ?

Les dirigeants des centres répondent que << le quotas des surveillants est atteint>>. Affaire anormale, quand les personnes qui ont été convoquées pour la circonstance, ne sont pas dans les salles de composition. Dans ce cas, quelles sont les personnes qui surveillent à leur place ? Il n’a pas fallu long pour que les choses soient éclairées. En effet, certains dirigeants se sont accordés à prendre des gens par alliance pour surveiller les concours, sans qu’ils n’aient reçu des assignations officielle. Et tout ce temps, les convoqués, contrariés sont dehors, assignations en main sans rien pouvoir faire.

<< Hier je suis venus au centre de Bessieux tout s’est bien passé. Mais ce matin, à ma grande surprise, on nous fait comprendre qu’on ne peut plus nous faire rentrer parce qu’il y a déjà des surveillants à l’intérieur. C’est quoi cette injustice ?>>, a parlé un surveillant affaibli.

D’après une source accoutumée au centre d’examen, le contrôle du Bac a toujours causé complication entre les présidents de centres et les enseignants des établissements scolaires dont les élèves concourent dans les centres veulent encore de places de surveillance. Toutes ces choses concourent au fait que plusieurs de retrouvent écartés à la dernière minute.

Ruth Félia M.