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INTERVIEW EXCLUSIVE AVEC LE DR OYONO EBANG CONSTANT, LE RECONCILIATEUR DES GABONAIS

A l’approche des élections présidentielles, le Dr Oyono Ebang Constant, président du parti les Démocrates Républicains ( PRDEM) reconnu pour son franc parlé et son caractère de rassembleur au sein de la société gabonaise, se prête avec transparence à une interview exclusive. Dans cet échange, il aborde les enjeux électoraux déterminants pour l’avenir du Gabon, tout en mettant en lumière des problématiques pressantes telles que l’éducation, l’énergie, la santé et l’environnement. Sa vision audacieuse et son engagement en faveur d’un Gabon uni et prospère résonnent avec les aspirations d’une population en quête de renouveau. À travers cette discussion, le Dr OYONO Ebang Constant dévoile également son positionnement stratégique pour les élections à venir, cherchant à répondre aux attentes des Gabonais tout en affirmant sa volonté de dynamiser le dialogue national. Interview… 

Ginewsexpress : La grève dans le secteur de la formation professionnelle dure presque six mois. En quoi cette situation impacte-t-elle la qualité de l’éducation et l’avenir des jeunes au Gabon, et quelles mesures proposez-vous pour remédier à la pénurie des enseignants et des infrastructures scolaires ?

Dr OYONO EBANG Constant : La grève dans le secteur de la formation professionnelle au Gabon dure en effet depuis presque six mois, entraînant des conséquences significatives sur la qualité de l’éducation et l’avenir des jeunes. Cette situation met en lumière des défis structurels au sein du système éducatif gabonais, en particulier pour ce qui concerne la pénurie d’enseignants et d’infrastructures scolaires adéquates. Les répercussions d’une grève aussi prolongée ne se limitent pas simplement à un retard dans les curriculaes mais appellent également à une réflexion sur la pérennité de la formation professionnelle dans le pays.

Tout d’abord, l’impact sur la qualité de l’éducation et la formation est indéniable. Pendant la durée de la grève, de nombreux apprenants se retrouvent privés des savoirs et compétences nécessaires pour entrer sur le marché du travail. La formation professionnelle est un vecteur essentiel pour l’emploi des jeunes, car elle leur confère des compétences techniques spécifiques, souvent liées au marché du travail et demandées par les employeurs. L’absence de cours peut créer une génération d’apprenants mal préparés, avec une diminution de leur employabilité et une difficulté accrue à s’intégrer dans un monde du travail de plus en plus compétitif.

En ce qui concerne l’avenir des jeunes au Gabon, les implications sont alarmantes. Une formation de qualité est un prérequis pour le développement économique et social d’un pays. En privant les jeunes d’une éducation et d’une formation adéquate, nous les empêchons de réaliser leur potentiel pour contribuer positivement au développement de la société gabonaise. De plus, la frustration accumulée par cet état des choses peut engendrer un sentiment d’inactivité et d’abandon parmi les jeunes, augmentant ainsi le risque de marginalisation et de désengagement civique.

Pour remédier à cette situation de crise, il est impératif d’adopter des mesures structurelles. Tout d’abord, il est crucial d’améliorer les conditions de travail des enseignants. Des augmentations de salaire, des formations continues et la création d’un cadre de travail favorable peuvent aider à attirer et à retenir des professionnels qualifiés dans le secteur. Il en va de même pour l’amélioration des infrastructures scolaires. Investir dans des bâtiments modernisés, des outils pédagogiques appropriés et des technologies de l’information peut profondément transformer l’expérience d’apprentissage des élèves.

En outre, l’Etat doit engager un dialogue constructif avec tous les acteurs du secteur éducatif, y compris les syndicats d’enseignants, afin de régler les conflits de manière pacifique et efficace. Une bonne communication peut prévenir de futures grèves et garantir la continuité de l’enseignement, essentielle pour le parcours éducatif des jeunes.

Enfin, il serait bénéfique de renforcer les partenariats public-privé pour développer des programmes de formation professionnelle qui répondent aux besoins du marché. Cela garantirait que les élèves reçoivent non seulement une formation solide, mais qu’ils soient également préparés à entrer sur un marché du travail en constante évolution.

Ainsi, Il est impératif d’adopter des mesures proactives, tant au niveau des conditions de travail des enseignants que des infrastructures, tout en favorisant un dialogue continu entre les parties prenantes. En agissant ainsi, le Gabon peut espérer construire un système formationnel résilient et inclusif, garantissant un avenir meilleur pour ses jeunes.

Les coupures d’électricité s’intensifient, mettant à mal la productivité et le quotidien des Gabonais. Pensez-vous que les solutions temporaires proposées par le gouvernement sont suffisantes ? Quelles alternatives, durables et viables, pourraient être envisagées pour stabiliser l’approvisionnement énergétique ?

Les coupures d’électricité, de plus en plus fréquentes, représentent une problématique cruciale au Gabon car elle affecte tant la productivité économique que le quotidien de la population. Ces interruptions de service, en grande partie dues à des infrastructures vieillissantes et à une demande énergétique croissante, entravent le fonctionnement des entreprises, la vie des ménages et aggravent les inégalités sociales. Dans ce contexte, il est essentiel d’examiner si les solutions temporaires mises en place par le gouvernement sont suffisantes et quelles alternatives, durables et viables, pourraient stabiliser l’approvisionnement énergétique.

Les coupures d’électricité au Gabon soulèvent des préoccupations majeures, notamment pour les entreprises qui dépendent d’un approvisionnement électrique constant pour fonctionner. Les PME, en particulier, sont les plus touchées, car elles n’ont pas les ressources nécessaires pour compenser les pertes engendrées par ces coupures. Cela nuit non seulement à la productivité, mais également à l’emploi, car des entreprises en difficulté peuvent être contraintes de réduire leurs effectifs ou, pire, de fermer leurs portes. Par ailleurs, les foyers sont affectés, entraînant des conséquences sur la qualité de vie, l’éducation et la formation des jeunes et l’accès aux soins de santé.

Face à cette crise énergétique, le gouvernement gabonais a proposé plusieurs solutions temporaires, notamment des programmes de rationnement et des investissements dans des installations de production d’énergie à court terme. Bien que ces mesures puissent fournir un soulagement momentané, elles semblent insuffisantes pour remédier aux causes profondes du problème. Le recours à des solutions temporaires ne fait qu’ignorer la nécessité d’un plan énergétique à long terme qui répond à la demande croissante et modernise les infrastructures existantes.

Pour stabiliser donc l’approvisionnement énergétique au Gabon, il est impératif d’envisager des alternatives durables. Premièrement, le développement des énergies renouvelables, comme l’hydroélectricité, le solaire et l’éolien, pourrait grandement contribuer à diversifier les sources d’énergie du pays. Le Gabon possède d’importants atouts naturels qui restent sous-exploités. En investissant dans les énergies renouvelables, le pays pourrait réduire sa dépendance aux combustibles fossiles et diminuer son empreinte carbone.

Deuxièmement, la modernisation des infrastructures électriques est essentielle. Il s’avère nécessaire d’implémenter des technologies intelligentes de gestion et de distribution d’énergie, en améliorant les réseaux électriques pour minimiser les pertes et maximiser l’efficacité. La mise en place de systèmes de surveillance et de contrôle à distance favoriserait également une meilleure gestion de la demande ainsi qu’une réactivité face aux fluctuations de l’approvisionnement.

Enfin, il est essentiel d’inclure la participation de la population et des entreprises dans les choix énergétiques. Un dialogue ouvert et inclusif permettrait d’identifier les besoins spécifiques des différents acteurs et d’encourager les initiatives locales, telles que les coopératives d’énergie solaire, qui peuvent jouer un rôle majeur dans l’approvisionnement énergétique durable.

Les coupures d’électricité au Gabon posent des défis significatifs qui nécessitent des solutions durables et innovantes. Les propositions temporaires du gouvernement ne sont pas suffisantes pour résoudre ce problème complexe. Un engagement fort envers les énergies renouvelables, la modernisation des infrastructures et la participation citoyenne sont nécessaires pour établir un système énergétique stable qui bénéficiera à l’ensemble de la population gabonaise. Le chemin vers un avenir énergétique durable est semé d’embûches, mais il constitue un impératif pour le développement du pays.

Avec la hausse des prix tous azimuts qui pèse sur le pouvoir d’achat des ménages et le chômage croissant, comment envisagez vous d’alléger ces pressions sur la population ? Quelles politiques économiques spécifiques mettriez-vous en place pour faire face à ces défis ?

Avec la hausse des prix et le chômage croissant qui pèsent sur le pouvoir d’achat des ménages, il est impératif pour le gouvernement de mettre en place des politiques économiques efficaces pour alléger ces pressions sur la population. Pour cela, plusieurs mesures peuvent être envisagées.

Il est nécessaire de mettre en place des politiques visant à stimuler la croissance économique. Cela peut passer par des investissements dans les infrastructures, la recherche et le développement, ainsi que le soutien aux petites et moyennes entreprises. En favorisant la création d’emplois et en encourageant l’innovation, il est possible de réduire le taux de chômage et d’améliorer le pouvoir d’achat des ménages.

Par ailleurs, il est important de lutter contre l’inflation en contrôlant la politique monétaire. En maintenant une stabilité des prix, le gouvernement peut limiter l’impact de la hausse des prix sur le pouvoir d’achat des ménages. Cela peut passer par des politiques de maîtrise de l’inflation, telles que des hausses modérées des taux d’intérêt.

Enfin, il est primordial de mettre en place des politiques sociales visant à soutenir les populations les plus vulnérables. Cela peut se traduire par des mesures de redistribution des revenus, telles que des allocations familiales ou des programmes de lutte contre la pauvreté. En garantissant un filet de sécurité aux ménages les plus démunis, il est possible d’atténuer les effets néfastes de la hausse des prix et du chômage sur leur pouvoir d’achat.

Pour alléger les pressions sur la population dues à la hausse des prix et au chômage croissant, il est essentiel de mettre en place des politiques économiques efficaces, axées sur la stimulation de la croissance, la maîtrise de l’inflation et le soutien aux populations les plus vulnérables. En adoptant une approche globale et coordonnée, les gouvernements peuvent contribuer à améliorer la qualité de vie de l’ensemble de la population.

L’absence de plateau technique adéquat et de personnel soignant qualifié est un véritable problème dans notre pays. Quels engagements pouvez-vous prendre pour améliorer le système de santé et garantir un accès universel et de qualité aux soins pour tous les Gabonais ?

L’absence de plateau technique adéquat et de personnel soignant qualifié représente un défi majeur pour le système de santé publique au Gabon. Ce problème a des répercussions directes sur la qualité des soins dispensés, l’accès aux services de santé et, par conséquent, sur la santé publique en général. Dans ce contexte, il est essentiel d’explorer les engagements que l’on peut prendre pour améliorer le système de santé et garantir un accès universel et de qualité aux soins pour tous les Gabonais.

Tout d’abord, il est primordial de développer et moderniser le plateau technique des établissements de santé. Cela implique d’investir dans l’acquisition d’équipements médicaux et technologiques de pointe nécessaires pour diagnostiquer et traiter efficacement les patients. Parallèlement, il faut mettre en place des infrastructures adéquates qui répondent aux normes sanitaires et aux exigences d’hygiène. Un plateau technique performant permettra non seulement d’améliorer la prise en charge des patients, mais également de favoriser la formation continue des professionnels de santé, les rendant plus compétents et mieux préparés à répondre aux défis contemporains.

Ensuite, la formation et le recrutement de personnel soignant qualifié doivent devenir une priorité. Le Gabon fait face à une pénurie de médecins, d’infirmiers et d’autres professionnels de santé. Il est donc indispensable de promouvoir des programmes de formation adaptés aux besoins du pays. Cela peut inclure des bourses d’études pour des étudiants gabonais dans les domaines de la santé, la valorisation des métiers de la santé à travers des campagnes de sensibilisation, ainsi que la création de partenariats avec des institutions internationales pour bénéficier de leur expertise. En garantissant que les professionnels de santé soient bien formés et motivés, nous pouvons améliorer les soins apportés aux patients.

Par ailleurs, la mise en place d’un système de santé inclusif et équitable est primordiale. Cela exige une attention particulière aux zones rurales et éloignées où l’accès aux soins est souvent limité. Des engagements concrets peuvent inclure l’établissement de centres de santé communautaires, le déploiement d’équipes médicales de terrain et la réduction des frais de santé pour les populations vulnérables. De cette manière, il est possible de garantir que tous les Gabonais, quel que soit leur lieu de résidence ou leur situation socio-économique puissent bénéficier d’un accès approprié aux soins.

Enfin, le renforcement du cadre réglementaire et institutionnel du système de santé joue un rôle crucial. Il est nécessaire de mettre en œuvre des politiques de santé cohérentes et transparentes qui garantissent la responsabilité et l’intégrité des établissements de santé. Cela peut également inclure la création de mécanismes de contrôle et d’évaluation pour suivre les progrès réalisés et identifier les domaines nécessitant des améliorations. Une gouvernance efficace contribuera à construire la confiance du public dans le système de santé, encourageant ainsi les citoyens à rechercher des soins lorsqu’ils en ont besoin.

En effet, l’absence de plateau technique adéquat et de personnel soignant qualifié ne doit pas être considérée comme une fatalité, mais plutôt comme une opportunité de transformation du système de santé au Gabon. En prenant des engagements fermes pour moderniser les infrastructures, former du personnel compétent, garantir un accès équitable aux soins et renforcer la gouvernance, il est possible d’améliorer significativement la qualité des soins de santé et d’assurer un accès universel à tous les Gabonais. Cela nécessitera un effort concerté entre le gouvernement, les professionnels de santé et la société civile pour créer un système de santé digne de ce nom, capable de répondre aux défis actuels et futurs.

Alors que les dates des élections présidentielles sont établies, pensez-vous que cela favorise la classe politique actuelle ? Quel rôle votre parti souhaite-t-il jouer pour garantir des élections transparentes et équitables, et quelles mesures sont nécessaires pour renforcer la confiance des citoyens dans le processus électoral , et quelle est votre positionnement dans cette course ?

L’élection présidentielle représente l’un des moments important de la vie démocratique d’un pays. Elles offrent aux citoyens l’opportunité d’exprimer leurs choix et de renouveler leur confiance envers les représentants politiques. Cependant, la question de savoir si la fixation des dates des élections favorise la classe politique actuelle est cruciale. En effet, l’organisation temporelle des élections peut, d’un côté, assurer la continuité du système démocratique, mais d’un autre côté, elle peut aussi créer des avantages injustes pour les partis en place.

Tout d’abord, il est important de discuter de la manières dont les dates des élections peuvent influencer la classe politique. Dans un paysage politique souvent marqué par l’instabilité et le changement, la certitude des dates électorales peut paradoxalement renforcer le statu quo, permettant aux partis déjà en place de s’ancrer davantage dans leurs fonctions. Cela peut se traduire par un manque d’innovation et une stagnation dans l’évolution des politiques publiques. En effet, les partis au pouvoir peuvent se servir de la période qui précède les élections pour consolider leur image et mettre en avant leurs réalisations sans être interrompus par la compétition politique immédiate.

Cependant, il est de la responsabilité des partis politiques, y compris le nôtre, de veiller à ce que ces élections soient non seulement transparentes mais aussi équitables. Pour ce faire, plusieurs mesures peuvent être mises en œuvre. Premièrement, la mise en place d’observateurs indépendants et d’une presse libre est essentielle. Ces entités jouent un rôle crucial dans la surveillance du processus électoral, garantissant ainsi que toutes les parties respectent les règles convenues. De plus, la transparence des financements des campagnes électorales est primordiale pour éviter les biais et les influences extérieures qui pourraient compromettre l’intégrité du scrutin.

Renforcer la confiance des citoyens dans le processus électoral nécessite également des efforts constants en matière d’éducation civique. Informer la population sur les procédures électorales, sur les droits des électeurs et sur la manière de signaler les abus est fondamental pour construire un électorat engagé et conscient. Par ailleurs, des mesures telles que la simplification des modalités d’inscription sur les listes électorales et l’accessibilité des bureaux de vote peuvent également contribuer à une participation électorale plus large et inclusive.

Concernant notre positionnement dans cette course électorale, notre parti s’engage à défendre des valeurs de transparence et d’intégrité. Nous croyons fermement que la démocratie doit être renforcée et que les citoyens doivent avoir la possibilité de faire entendre leurs voix. Par conséquent, notre programme inclut des propositions concrètes, telles que la promotion de forums publics pour des débats entre candidats et l’introduction d’une législation stricte sur les conflicts d’intérêts parmi les fonctionnaires.

Alors que les dates des élections présidentielles sont fixées, il est impératif de ne pas se laisser piéger par des dynamiques qui favorisent la classe politique actuelle au détriment de la démocratie. C’est le devoir des partis politiques de garantir des élections transparentes et équitables, et de mettre en œuvre les mesures nécessaires pour renforcer la confiance des citoyens. La démocratie nécessite non seulement la tenue d’élections, mais aussi l’engagement actif des citoyens à chaque étape du processus.

En ce qui nous concerne, le PRDem présentera un candidat à la consultation présidentielle du 12 avril prochain. Le Dr Oyono Ebang Constant sera candidat à l’élection présidentielle du 12 avril 2025 au Gabon.

La question environnementale est souvent mise de côté. Quels sont vos projets pour concilier développement économique et préservation des ressources naturelles au Gabon ?

Le Dr Oyono Ebang Constant: La question environnementale est souvent reléguée au second plan dans le contexte du développement économique. Au Gabon, un pays doté d’une richesse naturelle inestimable, il est crucial de trouver un équilibre entre la croissance économique et la préservation des ressources naturelles. Face à ce défi, il est impératif de mettre en place des projets concrets pour concilier ces deux aspects.

Tout d’abord, il est essentiel de promouvoir une économie durable au Gabon. Cela implique de repenser nos modes de production et de consommation afin de limiter notre empreinte écologique. Par exemple, il est nécessaire de favoriser l’utilisation des énergies renouvelables et de promouvoir des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement pour préserver la biodiversité.

De plus, il est primordial d’impliquer les communautés locales dans la gestion des ressources naturelles. En les sensibilisant à l’importance de la préservation de leur environnement, elles pourront devenir des acteurs clés dans la lutte contre la déforestation, la surexploitation des ressources et la pollution.

Enfin, il est crucial de renforcer la réglementation environnementale au Gabon. En mettant en place des lois strictes et en veillant à leur application et leur respect, le gouvernement pourra garantir une protection efficace des ressources naturelles du pays.

Concilier développement économique et préservation des ressources naturelles au Gabon représente un défi majeur pour les années à venir. Cependant, en mettant en œuvre des projets concrets et en impliquant l’ensemble de la société gabonaise, il est possible de trouver un juste équilibre entre croissance économique et protection de l’environnement.

Un mot de fin ?

Le Dr Oyono Ebang Constant : Le Gabon appartient à tous ses filles et fils. Nous devons protéger la mère Patrie et lui apporter nos contributions essentielles quand c’est nécessaire car GOUVERNER LE GABON, C’EST PENSER D’ABORD À SES POPULATIONS.

Propos recueillis par Jean 1er

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