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Présidentielle 2025 : Installation de la commission d’aptitude linguistique

Ce jeudi 27 février 2025, marque le coup d’envoi officiel pour les candidatures à la présidentielle gabonaise prévue le 12 avril 2025. La ministre de la Culture, Armande Longo-Moulengui, a installé les 11 membres de la Commission d’aptitude linguistique, une étape déterminante pour la validation des candidatures.

Cette commission, composée de personnalités aux profils variés, aura pour mission d’évaluer la maîtrise des langues nationales par les candidats. Parmi les membres, on retrouve Fausther Mickolo, Théodorine Nto Amvamame et Paul Maixent Moussinga, entre autres. Leur tâche est cruciale : faire en sorte que chaque prétendant à la présidence puisse s’exprimer couramment dans l’une des nombreuses langues du Gabon, un pays riche de près de 50 ethnies.

Conformément aux nouvelles dispositions du Code électoral, l’attestation de maîtrise linguistique devient un critère indispensable pour toute candidature. Les candidats devront soumettre un dossier complet, y compris cette attestation, à la Commission nationale d’organisation et de coordination des élections et des référendums (CNOCER) dans les locaux du ministère de l’Intérieur.

Ce nouveau critère divise déjà la classe politique et l’opinion publique. Il soulève des questions sur l’accessibilité et l’inclusivité du processus électoral. Alors que le dépôt des candidatures a débuté, l’attention se tourne vers la Commission d’aptitude linguistique. Les premiers examens d’évaluation détermineront qui parmi les postulants sera en mesure de briguer la présidence.

Les sélectionnés de la commission devront non seulement évaluer la compétence linguistique, mais aussi naviguer dans la complexité des cultures représentées. Chaque candidat devra désormais prouver sa capacité à représenter cette richesse ethnolinguistique, clé de leur légitimité.

L’échéance approche, et avec elle, le processus électoral entre dans une phase cruciale. Les regards sont rivés sur ces évaluations qui pourraient bien redéfinir la course à la magistrature suprême.

Jean 1er

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