Categories À la une Économie

Un nouveau modèle economique et social pour le Gabon : Les Propositions de Francis Jean Jacques Evouna

Francis Jean Jacques Evouna, président du Conseil Gabonais du Patronat, dans sa chronique  » Bâtir un nouveau modèle économique et social Gabonais  » jette les bases d’un nouveau modèle audacieux mais essentiel. Ce modèle, tourné vers la digitalisation, le développement durable et l’inclusion, exige une refonte radicale des structures existantes. Face à un paysage économique en mutation, Francis Jean Jacques EVOUNA appelle à des réformes profondes pour libérer le potentiel entrepreneurial du pays, affirmer sa position sur la scène mondiale et garantir un avenir où aucun Gabonais ne sera laissé pour compte.

Un rêve que le président du Conseil Gabonais du Patronat Francis Jean Jacques EVOUNA, juge « ambitieux » mais réalisable, à condition de procéder à une refonte, rapide et en profondeur, de notre modèle économique et social. Condition sine qua non, selon lui, pour permettre à notre pays de tirer profit des mutations en cours. « Il faut recréer un nouveau modèle économique et social, a-t-il déclaré. Un modèle gabonais d’excellence économique qui devra se digitaliser et se mondialiser, qui ne laisse personne sur le bord de la route. Un modèle respectueux de l’environnement, conscient de la transition énergétique, acteur du développement durable. Un modèle qui comprend que l’Afrique est la nouvelle frontière et que le monde offre de formidables opportunités ». Un modèle optimisé donc, qui, désormais, s’impose comme un impératif.  « Si nous ne changeons pas, nous n’y arriverons pas, si nous restons dans les postures politiciennes de lutte des classes, nous n’y arriverons pas », assène Francis Jean Jacques EVOUNA avant d’évoquer les acteurs de l’économie eux-mêmes. Ces dirigeants « qui ont peur d’embaucher, ceux qui veulent le faire mais n’ont pas les marges pour cela. Ceux qui sont écrasés sous la paperasserie ou encore qui ne trouvent pas les talents qu’ils recherchent… » Autant de profils qui, selon lui, témoignent de l’urgence de réformes : allégement de la fiscalité et de la charge bureaucratique pesant sur les entreprises, remise à plat de la formation et de l’apprentissage et bien sûr, réforme du code du travail. Ceci doit aussi être la promesse du futur Président de la République ; Chef de l’Etat Gabonais. Réformer pour libérer « Il faut aller au bout du processus pour déverrouiller et simplifier le code du travail. Qu’il n’y ait pas mille contreparties pour chaque avancée. Si les ordonnances prévues nous ouvrent des libertés pour, ensuite, limiter leurs effets par des exceptions, ça ne marchera pas ! » lance-t-il , convaincu que la gestion de cette loi travail « sera le curseur du mandat du futur Président de la République ; Chef de l’Etat Gabonais ». Celui qui attestera – ou non – de sa volonté de réformer le Gabon en accordant aux entreprises ces réformes essentielles qui leur permettront de bâtir un nouveau modèle Gabonais. « Il nous faut de la liberté, de la confiance. Il faut une détermination par rapport à une vision. C’est pourquoi nous demandons à l’administration un environnement simplifié, martèle le président du Conseil Gabonais du Patronat avant de rappeler que « le vrai génie n’est pas de maîtriser mais de simplifier la complexité. » Il conclut sur une promesse : « Si ces réformes se mettent en place, nous les entrepreneurs, seront de plus en plus accompagnateurs, car nous aussi nous voulons redonner du pouvoir d’achat aux Gabonais ».

Propos recueillis par Clemy

Please follow and like us:
Pin Share

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *