A la suite de l’alerte lancée par la famille de la petite Evelyne au mois de mars, le Directeur Général de la CNAMGS a instruit ses services pour l’immatriculation et la prise en charge médiacle totale de la jeune compatriote. Une décision qui a été exécutée et suivie d’une évacuation sanitaire à la clinique Robert de Paris en France depuis le mois d’août 2018.
Situation Médicale
Après son opération, la patiente est sortie d’une situation critique et a repris progressivement les couleurs. Après cette étape très difficile, elle a pris plus de 7 kilos au bout d’une semaine. Ce qui témoigne de l’amélioration considérable de son état de santé.
Après un échange entre son médecin traitant de France et celui du Gabon, il a été convenu qu’Evelyne est en état d’être suivi par les médecins locaux, notamment dans le service de la Médecine Générale qui est doté des molécules nécessaires pour le suivi médical de la patiente. Toutefois, des examens périodiques de ses médecins traitants vont s’imposer et nécessiter le déplacement de la patiente, soit tous les six mois, ou tous les un an.
Arrivée au terme de son titre de séjour, la patiente bénéficie d’une couverture maladie, sur instructions du Directeur Général de la CNAMGS.
De la décision des services des Evacuations Sanitaires de la CNAMGS
Le service des évacuations sanitaires est composé des médecins qui jugent de la nécessité d’une évacuation, en fonction de l’état des patients et des structures hospitalières capables de mieux traiter la pathologie.
Ainsi, au regard de l’état actuel d’Evelyne, les services compétents de la CNAMGS, en accord avec les médecins traitants, ont donc décidé de faire venir la patiente, pour être suivi au Gabon, avec la possibilité de programmer des contrôles périodiques. C’est d’ailleurs une démarche dont beaucoup d’assurés ont bénéficié.
Que faut-il savoir du scandal?
L’état de santé de Evelyne constitue aujourd’hui un scandale médiatique au regard de l’intérêt qu’il suscite dans la presse.
Il faut d’abord signaler qu’Evelyne a trainé sa maladie pendant près de 7 ans. Arrivée à Libreville, la plupart des dermatologues ont refusé de traiter la patiente. C’est à la suite de ces refus que les parents de la jeune fille décident de lancer un cri d’alarme. Très touché par l’état critique d’Evelyne, le DG de la CNAMGS a donc voulu lui apporter le soutien nécessaire pour qu’elle recouvre sa santé.
A son arrivée à Paris pour son évacuation, certains activistes se font désormais les portes-paroles de la situation de la jeune compatriote. Depuis plusieurs semaines, les responsables de la CNAMGS en charge de la gestion du dossier d’Evelyne reçoivent des menaces de mort et des injures pour que le séjour de la patiente soit anormalement prolongé en France. Mais ne trouvant pas de raisons médicales pour que la CNAMGS continue de payer les frais, cette requette n’a donc pas trouvé d’issue favorable.
La CNAMGS a donc entrepris, en conformité avec les règles en la matière et l’accord des différents medecins gabonais et francais, le rappatriement d’EVELYNE pour suivre le reste de ses soins au Gabon. Cependant, certains activites, pour des raisons qui leur sont propres, ont empêché la petite EVELYNE de prendre l’avion et s’en servent aujourd’hui, en utilisant des images choquantes et anciennes pour diffamer la CNAMGS et ses calaborateurs. Nous observons également que le parent accompagnateur d’EVELYNE semble tout faire pour vivre définitivement en France au frais de la CNAMGS en utilisant EVELYNE.
La CNAMGS reste fidèle à sa mission de solidarité envers ses assurés et de tous les Gabonais en situation de précarité.
Source: service communication CNAMGS