Trois associations de la société civile gabonaise représenté par maitre William Wall ont le 19 août dernier introduit une requête devant le tribunal administratif de Paris pour faire annuler l’arrêté du ministre de l’économie française datant du 11 juin 2018, accordant la garantie de l’État français à un prêt de l’agence française de développement ( AFD) en faveur du Gabon.
Selon les plaignants, ce prêt de près de 50 milliards de FCFA n’a pas pour objectif réel de concourir au développement du pays mais de << maintenir en place le gouvernement d’Ali Bongo Ondimba>>.
Cet arrêté du ministre de l’économie et des finances de la république française accorde à titre gratuit la garantie de son état à un prêt d’un montant de 75 millions d’euros soit près de 50 milliards de FCFA et d’une durée de 20 ans avec un temps de répit avant remboursement de 5 ans, octroyé par l’AFD au Gabon dans le cadre du financement du plan de développement économique et social.
Pour mémoire l’AFD est l’un des partenaires de développement du Gabon. Déjà une convention de prêt de l’ordre de 147 milliards avait été accordé par l’AFD au Gabon en fin 2017 sur une période allant de 2017 à 2019.
Une première tranche de 49 milliards avait été décaissé pour l’exercice 2017 au mois de décembre de cette même année. Sur constat des avancée du plan de relance de l’économie, condition pour le versement de la seconde tranche, une délégation venue à Libreville il y’a quelques mois avait donné son accord pour le déblocage de cette deuxième tranche.
A noter que ces fonds de l’institution hexagonale de développement permettront de financer essentiellement l’apurement des arriérés de la dette intérieure, nécessaire pour la création d’emplois et par ricochet la relance de l’économie.
Toute fois les 3 associations comptent aller jusqu’au bout de leur bataille judiciaire….
La rédaction.