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Pas de marche noire mais des interpellations!

Plus d’une vingtaine de personnes ont été interpellé puis relâché ce mardi par les force de police nationale pour s’être regroupés dans le cadre d’une marche interdite.

Au rond point de la démocratie, quelques dizaines de personnes se retrouvées dans le cadre d’une marche de contestation des mesures dite d’autorités prise par le gouvernement pour réduire le train de vie de l’État.

Sauf que cette dernière n’avait pas reçu l’autorisation du ministère de l’intérieur qui a donc déployé un important dispositif de personnels de sécurité pour empêcher ladite marche.

Sur les lieux, les agents de force de l’ordre ont donc procédé à l’interpellation de près de 26 personnes. Il s’agit selon le responsable de la centrale syndicale dynamique unitaire, Jean Rémy Yama, des syndicalistes, des badauds et même d’un journaliste en plein exercice de sa profession qui ont été conduit à l’ancienne préfecture de police de Libreville pour être identifié puis relâché à tour de rôle.

Une situation qui a suscité de l’indignation chez le leader syndicale dynamique unitaire, et qui a fait remarquer une violation de l’article 3 de la loi 1/ 2017 garantissant les réunions publique dans notre pays. Selon lui même si une marche devrait à être interdite par le gouvernement parce-que jugée à risque pour l’ordre public, l’interdiction doit être formellement notifiée aux manifestants 48 heures avant la date. << Je suis écœuré. La loi n’est pas respectée. Et on nous informe que certains de nos membres du service d’ordre ont été arrêté. C’est inadmissible. C’est la loi qui doit mettre tout le monde d’accord. Alors si même ceux qui sont chargés de respecter la loi à un niveau de responsabilité aussi élevé ignore cette loi, il y’a problème. Vous comprenez que nous ne sommes pas dans un pays démocratique. Parce que la marche c’est l’expression de la démocratie >> a déclaré Jean Rémy Yama.

Le ministère de l’intérieur dans un communiqué affirme avoir respecté la loi en vigueur en matière d’accord ou non de regroupement pour une marche et ne reconnait en aucun cas l’interpellation de certains syndicalistes.

La rédaction

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