Au moment où les gabonais perdent leurs emplois, et que les revenus stagnent, le gouvernement est accusé d’alourdir les charges des populations déjà précaires par l’augmentation record des prix du carburant et désormais celui du gaz butane.
Jusqu’où ira la hausse des prix du carburant s’interroge aujourd’hui les populations. Les prix de carburants s’envolent depuis plusieurs mois. Le président de la commission nationale des prix des produits pétroliers, Bernardin Mve Assoumou a publié le 31 mai la nouvelle tarification des prix de vente de ces produits aux consommateurs pour le mois de juin.
Soit pour l’essence en station 670 FCFA contre 640 fcfa au mois de mai. Gasoil station 625 FCFA contre 575 FCFA en mai. Gaz butane de 12, 5 kg soit 5950 FCFA contre 5450 FCFA. Pétrole lampant 395 FCFA contre 275 FCFA.
Cette nouvelle hausse ampute encore un peu plus le pouvoir d’achat des ménages. Essence, gasoil, unité edan, pétrole, loyer et maintenant le gaz butane.
Depuis le début de la crise économique, les gabonais ont le sentiment que tout augmente sauf leurs salaires. Ainsi dans un pays où le pouvoir d’achat est très faible avec un taux de chômage élevé, la hausse du prix des produits pétroliers a des effets très négatif et tend à rendre la vie des populations intenable.
De l’autre côté, les transporteurs ne vont pas se gêné à procéder sans vergogne à l’augmentation des prix du transport surtout que ceci sont fixés à leurs guises.
Pendant la grogne sociale est perceptible. Les sociétés ferment les portes. Les grèves paralysent l’administration l’économie, notamment dan les régies financières. On a l’impression que le gouvernement tergiverse, ne sachant quoi faire pour permettre aux uns et aux autres de satisfaire leurs besoins élémentaires. Or cette situation précaire les gabonais la vive au quotidien.
Sachant que la lutte contre la vie cher a été l’une des priorités du gouvernement depuis 2012, on suivra donc avec une attention le » task force » instruit par le chef de l’État dans l’objectif est d’accélérer les réformes engagées par l’État en vue de mettre en place des mesures urgentes et efficaces pour le bien être des populations dont le pouvoir d’achat est de plus en plus fragile.
Édouard dure