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Le tabac: parlons en!

Situation alarmante. Sa consommation ne cesse de croître. Les jeunes et les fumeurs passifs sont particulièrement exposés. Première urgence, mieux cerner le problème… Et appliquer la loi contre les publicités et la consommation de cigarettes en milieu public dans sa stricte rigueur.

La situation devient préoccupante. La consommation de tabac n’a cessé de se développer et ce dans tous les milieux.

Selon l’organisation mondiale de la santé ( OMS), le tabac tue plus de 7 millions de personnes chaque année dans le monde, dont près de 900 milles sont des non fumeurs mais exposé au tabagisme passif. Avec pour principales affections, les maladies cardiovasculaires, les cancers de poumons et des affections respiratoire. Cela laisse entendre que le tabac touche l’ensemble des foyers.

Si ces personnes en consomment, les raisons sont diverses. Le mal être, un besoin de se singularisé, pour plaire à l’autre et, ou par suivisme. Mais plus encore inutile de l’occulter, le stress lié à une société qui a du mal à donner d’autres perspectives.

Le 31 mai dernier, lors de la journée mondiale sans tabac, l’OMS axait cet événement sur l’impact du tabac sur la santé cardiovasculaire des populations. Pertinent certes, mais restrictif. On peine à évoquer les raisons du mal que pourtant, selon l’un de leur rapport, près de 80% d’un milliard de fumeurs que compte la planète vivent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire et où la charge de morbité et de mortalité liée au tabac est la plus lourde. Alarmant d’autant que le phénomène augmente avec le niveau de précarité, pire encore chez les femmes et les jeunes.

Aujourd’hui l’État entend pleinement s’engager. Depuis le conseil des ministres du 11 avril 2016, le gouvernement avait approuvé plusieurs projets de décrets devant permettre de renforcer la lutte contre le tabagisme en république gabonaise. Et le 17 mai 2016 le décret numéro 0287/PR/MSPSSN, portant interdiction de fumer la cigarette dans les lieux ouverts ou publics.

C’est donc dire que ce décret sur la distribution et la consommation du tabac au Gabon devrait bénéficier d’un suivit plus pointilleux de la part de l’État.

Édouard dure

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