Certaines rencontres ont cette particularité de nourrir de grands mots. L’enjeu du projet à débattre, les pistes pour le mener à terme. Aucun doute que la réunion tenu ce 9 avril entre le ministre en charge de l’habitat et les principaux acteurs du projet de plan complet de reinstallation (PCR) de Bikele destiné  à  reloger les déguerpis des Bassins versants de Libreville, était de cette catégorie.

Il a été question au cours de cette réunion de faire le point, d’avoir entre toutes les parties prenantes du projet une même lecture de la situation et de trouver les voies et moyens pour relancer et amener à terme ledit projet.

En écoutant les explications du directeur général de la SNI, on comprend l’ importance de ce rendez-vous autour du ministre en charge de l’habitat pour faire le point des entreprises chargées de la réalisation des travaux de construction de logements ainsi que de celles chargées des travaux d’aménagement sur le site de Bikele afin d’avoir une idée générale de ce qui s’est fait et de ce qui reste à faire pour relancer le projet dans les plus brefs délais afin de l’achever.

Sur la carte 1100 logements et des équipements collectifs….Et un budget à l’image du challenge,financé par la BDEAC.

Pour Léon Armel Bounda Balonzi, il est nécessaire qu’un Audit technique et financier de cette opération soit fait. Lequel permettra de trouver les forces et les faiblesses ainsi que des pistes de solutions afin de mieux optimiser le projet et l’amener à terme au bénéfice des populations demanderessent. Et surtout de remobiliser les fonds détenus par les entreprises qui ont participé au projet sans remplir leur part du contrat.

Le PCR de Bikele sera achevé et le sentiment d’exclusion des populations à réinstaller va disparaître. Léon Armel Bounda Balonzi entend bien mener à terme les chantiers à sa charge. Il est temps de changer la donne.

Edouard Dure