Les centres de traitement ambulatoires du pays bientôt en rupture de médicaments antirétroviraux. Situation grave qui risquerait de conduire à la mort de près de 38.000 personnes concernées. D’où ce cris de détresse des malades à l’endroit des plus hautes autorités.
Des patients inquiets, au visage triste, parce que considéré comme des sous hommes, selon certains, oubliés négligés par l’État du fait de leurs statuts sérologiques, selon d’autres et donc sans médicaments seront potentiellement livré à l’ange de la mort. Un traitement entièrement gratuit pour les gabonais et les étrangers vivant au Gabon. Les antirétroviraux sont distribués dans les Centres de traitement ambulatoire (CTA) disponibles dans les neuf provinces du pays et au centre des maladies infectieuses de Nkémbo à Libreville.
D’après certains spécialistes, l’objectif du traitement antirétroviral est d’atteindre à la fois une charge virale indétectable et un taux de lymphocytes CD4 suffisamment élevé pour conserver de bonnes défenses immunitaires et de les maintenir à ces niveaux. Toute interruption de traitement est suivie d’un rebond de la réplication du VIH et d’une baisse du nombre de lymphocytes CD4 qui s’accompagnent de conséquences graves, voire mortel pour la santé des personnes traitées mais également pour la santé publique.
Concerné par ce traitement, Élisabeth âgée d’une vingtaine d’années seulement, ne sait plus à quel saint se vouer. L’air meurtri, elle ne cache pas sa peur. » Si je doit vivre ou mourir tout dépend de la prise de conscience du gouvernement. J’exhorte cependant le chef de l’État qui recouvre toute ses facultés ,de prendre à bras le corps cette situation. Au cas échéant plusieurs d’entre nous iront à une mort certaine. En plus le fait de savoir être atteint de cette maladie est un coup dure pour le moral ajoutée à cela , la crainte d’être privée des médicaments, c’est nous tuer à petit feu «
Après l’épisode malheureux de carence de médicaments antirétroviraux et de rupture de stock des antituberculeux l’an dernier, le tour serait à nouveau cette année pour les antirétroviraux de disparaître dans les centres de traitement Ambulatoires. 38.000 personnes sont ainsi menacées de mort directement si rien n’est fait.
Pour l’heure, Il semblerait que toutes les personnes vivant avec le SIDA aient été averti par le ministère de la Santé qui éprouverait des difficultés pour renouveler les stocks à cause des problèmes de ravitaillement du marché par les fabricants indiens, principaux fournisseurs du marché gabonais. Toute fois la République démocratique du Congo (RDC), se dit prête à dépanner le Gabon ..
Jean 1er